PSIG.....

Invocation à Sainte Geneviève….sans résultat !

Le Peloton de Surveillance et d’Intervention de la Gendarmerie (PSIG), classé « montagne », actuellement implanté à Céret au siège de la compagnie, va être délocalisé à Argelés en novembre 2015… une décision de l’Etat, largement soutenue par notre député-maire d’Argelés, avec la résignation habituelle de notre municipalité ! Au fait, qu’en pensent les autres élus du Haut et Bas Vallespir qui n’ont pas été interviewés par la journaliste ?

C’est ce que l’on apprend dans un article de l’Indépendant daté du 29 octobre 2014 qui retrace la pose de la première pierre de ce nouvel édifice, récupérée sûrement de l’actuelle gendarmerie de Céret. Compte tenu du niveau d’avancement de ce projet (terrain disponible, projet fait et chiffré, marché de travaux attribués, premier coup de truelle,…) cette décision a été prise depuis très longtemps.  

Notre député,  se félicite de cette décision de « bon sens » (qui va dans le sien) en avançant que « les cantons des Albères et de la Côte Vermeille concentrent la majeure partie de la population de l’Arrondissement durant les 4 mois d’activité touristique ».

Puisque l’article ne fait qu’une allusion sibylline sur le départ du PSIG de Céret, en taisant les conséquences pour les communes du Vallespir, nous complétons donc l’information.

Cette « décision de bon sens » conduit à supprimer sur le Vallespir 19 emplois stables et 19 familles. Elle vide donc l’actuelle gendarmerie jouxtant les arènes, construite par la Commune et dont les loyers assuraient les indemnités d’emprunt (où en sommes-nous donc des remboursements et quelles conséquences sur les finances communales ? Quelle sera la destinée de ce bâtiment vide ?). Quelles conséquences sur le niveau d’intervention de la gendarmerie sur tout le Vallespir ? Ces interventions seront évidemment plus aléatoires, notamment l’été et la nuit, diminuant ainsi la prévention de la délinquance en Vallespir. Argelés bénéficiant déjà de renforts de gendarmerie et de police lors de la saison estivale, fallait-il aller jusqu’à délocaliser le PSIG dans sa totalité ?

D’autres solutions auraient pu être étudiées comme deux PSIG ou un PSIG à deux antennes, comme cela a été fait dans certains départements.

Encore une fois, la politique territoriale qui est menée dans le département (consultez les SCOT approuvés pour constater) augmente et n’enraye pas les déséquilibres flagrants (population, économie), entre la frange littorale (qui continue à augmenter sa population…en zones inondables !) et l’arrière pays qui se dépeuple.   

Notre association s’étant donné comme objectif d’être force de proposition, nous suggérons à la municipalité de transformer la gendarmerie désaffectée en une résidence locative pour personnes âgées, son emplacement proche du centre ville, de commerces et de la clinique, étant idéal.