PROGRAMME

Ce programme, qui a fédéré notre équipe, n'est pas un catalogue.

Nous avons voulu un projet de développement durable pour l'avenir de Céret et du Vallespir.

Il offre des réponses pour un développement harmonieux et ambitieux de la ville, et propose de meilleures perspectives de vie pour ses habitants.

Nous l'avons décliné ci après en politiques sectorielles.

Le manque de vision et les erreurs des deux derniers mandats

(6 juillet 2015)

Manque de vision à long terme

La municipalité n’a pas été capable durant ses deux mandats (13 ans) d’établir et d’approuver le Plan Local d’Urbanisme qui est le document de référence essentiel pour conduire le développement à moyen terme (15ans) de la Commune.

Alors que la maison de retraite n’a cessé de se délabrer et perd actuellement des résidents, la Municipalité, durant ses deux mandats, n’a pas pris rang pour la mise en chantier d’une nouvelle maison de retraite publique.

Erreurs irréversibles pour un bon développement de la ville

Les nouvelles sous préfecture et gendarmerie ont été implantées au seul endroit qui permettait de désenclaver la route de la forêt en vue d’une exploitation plus aisée du massif forestier.

La reconstruction de la Salle de l’Union sur place, avec la même capacité (insuffisante), n’est pas un projet à l’échelle intercommunale et laisse entrevoir des difficultés de fonctionnement, notamment par son accès difficile et son manque de stationnements.

L’implantation des projets de logements très sociaux en plein milieu de la plateforme de la gare ne permet plus d’envisager sur ce site stratégique de 4ha (entrée ouest de la ville) un projet urbain de qualité.

L’implantation retenue pour la nouvelle station d’épuration va compliquer le raccordement du réseau de la zone Oulrich et des futurs quartiers Est et l’évacuation des boues (traversée de quartiers résidentiels) qui aurait d’ailleurs pu être évitée avec la mise en œuvre d’un autre procédé plus moderne d’épuration.

Erreurs au regard du bon fonctionnement de la ville

Mauvaise implantation des services publics (Pôle Emploi)

Le raccordement des quartiers de Vignes Planes et des Tins n’a pas été correctement pensé (mauvais branchement décalé sur le giratoire, surcoût pour l’ouvrage de franchissement du ravin) et va générer des difficultés de circulation.

Erreurs au regard du respect de l’identité de la ville

La construction de la résidence « Tinssimo », réalisée dans le cadre de la ZAC des Tins, n’a pas été maîtrisée par la Commune qui n’a pas imposé un cahier des charges strict pour son implantation et sa qualité architecturale. Il s’en est suivi une réalisation qui s’intègre peu dans son environnement urbain en ne respectant pas l’identité de la ville.

Politique territoriale (6 juillet 2015)

Dans le cadre du SCOT

Le département des Pyrénées Orientales, outre ses faiblesses chroniques que sont le plus fort taux de chômage de France, et son nombre croissant de bénéficiaires du RSA, souffre d’un développement territorial déséquilibré puisque la totalité de la population et les activités économiques se concentrent dans la plaine du Roussillon et la bande littorale. Parallèlement, les vallées de l’arrière pays se vident de leurs habitants et par conséquence des services publics. Ce phénomène s’amplifie d’années en années, conforté par les politiques territoriales conduites par les élus en place.

Ainsi, sur le territoire sud de la vallée du Tech, l’ensemble Argelès, La Côte Vermeille et Les Albères compte une population supérieure à celle du Vallespir et le Schéma de Cohérence Territoriale Littoral Sud (SCOT), approuvé par nos élus, cadre, à l’échéance de 15 ans, une répartition de nouveaux logements de 5500 pour Argelés et 2200 pour le Bas Vallespir, augmentant de ce fait le déséquilibre.

Le maire de Céret, visiblement, n’a pas pesé dans ce débat.

Nous pensons que le président de la Communauté de Communes du Vallespir et le maire de Céret, doivent agir et être plus volontaristes pour tendre vers un équilibre entre les deux pôles urbains de la vallée et faire évoluer le SCOT en conséquence. Il faut également étendre la réflexion à l’ensemble de la vallée du Tech pour réussir cet équilibre.

Ce SCOT, devrait être revu, d’autant qu’il inscrit sur le Bas Vallespir, par dérogation à ses objectifs, deux projets d’envergure : le Pôle Médical de Céret sur le Palau et le pôle touristique sur Saint-Jean/Céret/Maureillas. Nous pensons que le Pôle Médical devrait pouvoir être positionné sur un autre site plus près du centre urbain et que le Pôle Touristique, tel qu’il est imaginé présentera des difficultés de réalisation.

Au sein de la Communauté de Communes

Ce rééquilibrage des territoires ne pourra être effectif et cohérent que si les deux communautés de communes du Vallespir se regroupent. C’est l’objectif que nous nous proposons de poursuivre.

Pour bien se développer et réellement s’imposer comme pôle économique du territoire sud, le Bas-Vallespir doit pouvoir se développer sur les deux rives du Tech et ne pas rester enlisé dans le carrefour saturé du Boulou. Un deuxième pont sur le Tech, à Céret est donc indispensable pour bien desservir le triangle Céret/Le Boulou/Maureillas. Ce projet, porté par le Département, est d’ores et déjà acté et déclaré d’utilité publique (validité jusqu’en 2016). Il lui manque, pour sa réalisation d’être placé dans les priorités. Nous pensons que la Communauté de Communes doit peser de tout son poids auprès du Département pour réaliser ce projet. Il en est de même pour la réouverture de la voie ferrée, jusqu’à Céret, au transport « voyageurs ».

S’imposer comme pôle urbain de la vallée nécessite également de se doter, à l’échelle intercommunale, d’équipements et de projets structurants qui font actuellement défaut (Piscine couverte, salle polyvalente de grande capacité pour spectacles et congrès, boulodrome couvert pour compétitions d’envergure, par exemple).

Politique pour l’emploi (6 juillet 2015)

Céret compte actuellement 700 chômeurs. Cette situation, qui pèse lourdement sur l’économie locale, est inacceptable et doit être améliorée. Nous pensons que la Commune doit s’investir dans cette lutte pour le plein emploi en mettant en place une politique adaptée.

Concernant les emplois publics ils doivent être pérennisés par le maintien, voire l’augmentation des services publics locaux. Pour cela il y aura lieu de poursuivre et renforcer un partenariat suivi avec les services de l’Etat, de la Région et du Département, pour le financement et le fonctionnement des implantations. Le maintien des services publics nécessite de pouvoir disposer d’une population suffisante. Nous devons donc œuvrer pour un développement de la ville ayant pour objectif les 10 000 habitants.

Concernant les emplois communaux, la pérennisation passe par la valorisation des postes et la mise en action d’un plan de formation visant au développement des compétences.

Concernant les emplois privés, plusieurs projets devront être initiés concernant les secteurs créateurs d’emplois directs et non dé-localisables : l’agriculture (aider à l’émergence d’un projet agricole (bio) sur les 150 hectares irrigués du Palau), la forêt (desserte du massif forestier et aide à l’émergence d’une production de bois énergie par création d’un réseau de chaleur/chaudières bois pour les bâtiments publics et l’aide aux particuliers pour ce type de chauffage, programme annuel d’entretien de la forêt pour la lutte contre les incendies), le tourisme (aider à l’émergence de lits touristiques (hôtels et hébergements de groupes), qui font défaut sur la ville, dynamiser les projets touristiques autour de la culture, du patrimoine et des sports et loisirs de nature).

Concernant les autres secteurs, soutenir l’emploi revient à soutenir davantage l’activité réelle que la spéculation ou la constitution de patrimoine. Pour le bâtiment, secteur actif sur Céret à maintenir, il faut lancer une politique foncière pour baisser le prix du foncier des opérations nouvelles (création de réserves foncières, mise en place d’outils anti-spéculatifs comme les ZAD). Pour le bâtiment ancien il y a lieu de dynamiser la politique de reconquête du centre ancien en direction du logement et des commerces. Pour ce secteur, favoriser l’émergence de GIE locaux par spécialités, pour faciliter l’accès des entreprises locales aux marchés publics.

Pour l’industrie, l’artisanat et le commerce en zone d’activité, maintenir un dialogue permanent avec les activités existantes, relancer l’offre d’ateliers relais et mettre en œuvre une politique foncière et un règlement d’urbanisme adaptés à cet objectif. Créer une « pépinière d’entreprises ». Pour l’ensemble des commerces, leur activité dépend du dynamisme de la ville tout au long de l’année. La commune doit aider à cette stimulation (aide à la constitution d’une association pérenne des commerçants, programmation et soutien de manifestations régulières sur la ville – nécessité de la mise en place d’un comité des fêtes,….). Relancer la politique culturelle autour du Musée d’Art Moderne dont la vocation est d’être la locomotive économique de la Ville….).

Un autre secteur très créateur d’emplois est l’aide à la personne qui va se développer, tant pour les personnes âgées que pour la petite enfance. La Commune se doit d’aider fortement à la constitution de structures tant publiques que privées sur ce créneau. Imaginer, au sein des établissements scolaires du centre ville, des possibilités de restauration à bas prix pour les personnes âgées aux revenus modestes (création d’emplois et de lien social entre générations).

Politique de l’eau (6 juillet 2015)

Conscients que l’eau est un bien collectif précieux et qu’elle participe à l’identité de notre ville, nous nous engagerons dans la mise en œuvre d’une politique globale de l’eau, garante d’une gestion économe de la ressource, d’une maîtrise de sa qualité, et de ses usages, et de sa mise en valeur dans le paysage urbain et environnant.

Amélioration de la qualité des eaux de surface du Tech et de ses affluents

Contrôler régulièrement le bon fonctionnement de la station d’épuration et la qualité de ses rejets en rivière (contrôle strict des engagements du délégataire de la station).

Repérer les déversements sauvages d’eaux usées dans le milieu naturel et les éradiquer. Accélérer, en liaison avec le SPANC, le recensement des fosses septiques défectueuses et leur remplacement. Affecter du personnel communal à cet effet.

S’engager dans une gestion économe et non marchande de l’eau

(Dans le cadre de l’intercommunalité qui assure cette gestion : le SIAEP : Syndicat Intercommunal d’Alimentation en Eau Potable)

Renforcer le contrôle de la délégation du service de l’eau (AEP) sur l’objectif d’éradication des fuites du réseau et de remplacement des compteurs d’eau. Intégrer l’Association des usagers de l’eau à ce contrôle continu.

La ressource en eau provenant à plus de 80% d’eaux superficielles (Riuferrer) est donc insuffisamment sécurisée. Nous nous engagerons donc à convaincre nos communes partenaires de la nécessiter à diversifier la ressource en eau (eaux de nappes).

S’engager dans un processus progressif de passage en régie pour les services de l’eau et de l’assainissement.

Mettre en place un plan de maîtrise de la consommation d’eau communale : mobilisation de l’eau du Canal d’arrosage pour le nettoiement des rues et l’arrosage des espaces verts, repérage des points de forte consommation et assignation d’objectifs d’économie, généralisation de « boutons poussoirs », etc…

Œuvrer pour la pérennisation et la mise en valeur du Canal d’Arrosage

Créer un réel partenariat avec l’ASA du Canal d’Arrosage (convention d’investissement et de fonctionnement).

Faire connaître et comprendre son fonctionnement à la population (Action de communication et établissement d’un plan général du Canal sur l’agglomération).Intégrer correctement les servitudes du Canal dans les documents d’urbanisme (PLU, lotissements). Engager un programme pluriannuel de travaux de confortement et d’étanchement du canal couplés avec l’aménagement de cheminements piétons le long de du Canal (liaison douce inter-quartiers).

Valoriser le patrimoine de fontaines de la Commune

Réhabilitation des fontaines et création d’un chemin de découverte

Politique énergétique (6 juillet 2015)

Les deux tiers du territoire communal sont des forêts très peu exploitées et le coût de l’énergie ne cesse d’augmenter. La Commune et ses habitants doivent donc s’orienter vers la filière bois énergie pour leur propre énergie et développer une politique de réduction de sa consommation d’énergie. Elle doit par ailleurs agir pour le développement des énergies renouvelables sur la commune.

Nous proposons d’engager la Commune dans une démarche « Agenda 21 » de développement durable avec les priorités suivantes :

Mettre en œuvre un plan d’économie d’énergie (isolation des bâtiments communaux, suivi des consommations avec objectifs annuels de réduction, norme HQE pour les nouvelles réalisations, action sur l’éclairage public).

Lancer, en partenariat avec les propriétaires et les services concernés, un projet d’exploitation des massifs forestiers de la Commune.

Remplacer progressivement les chaudières des bâtiments communaux par des chaudières « bois » et inciter les particuliers à s’orienter vers cette filière.

Favoriser, dans le règlement d’urbanisme, en respectant une bonne insertion paysagère, l’installation de panneaux solaires et photovoltaïques et généraliser, lors de la réalisation d’opérations urbaines communales, l’utilisation des énergies renouvelables.

es documents d’urbanisme (PLU, lotissements). Engager un programme pluriannuel de travaux de confortement et d’étanchement du canal couplés avec l’aménagement de cheminements piétons le long de du Canal (liaison douce inter-quartiers).

Valoriser le patrimoine de fontaines de la Commune

Réhabilitation des fontaines et création d’un chemin de découverte

Développement de la ville (6 juillet 2015)

Objectif 10 000 habitants

De nombreux indicateurs (population, emplois, attractivité,…) montrent que Céret est en régression sur le plan du développement économique et que la ville, bien que Sous Préfecture, chef lieu d’Arrondissement et de Canton, perd progressivement son leadership territorial alors que la politique territoriale inscrite dans le SCOT (Schéma de Cohérence Territoriale) invite à créer un pôle territorial structurant en Vallespir.

Il est donc impératif et urgent pour la Commune de se développer avec l’objectif d’atteindre les 10 000 habitants dans les 15 ans à venir, niveau de population qui permet d’assurer une économie viable avec maintien des services et de se légitimer comme leader de ce pôle territorial.

Ce développement doit évidemment s’inscrire dans les objectifs du développement durable. Il doit être harmonieux avec son environnement et respectueux de l’identité de la ville. Toutefois, les freins à ce développement doivent être levés à savoir notamment l’accès principal à la ville quotidiennement saturé.

Des infrastructures de transport indispensables

Circulation routière

Nous pensons donc qu’il est impératif, pour Céret et le développement du Bas-Vallespir, de réaliser un nouveau franchissement sur le Tech et permettre un deuxième accès à la ville, à partir de la RD115. D’ailleurs, ce projet est porté par le Département et a été déclaré d’utilité publique. Nous nous engageons donc à œuvrer avec volontarisme à sa réalisation dans les meilleurs délais. Il nous parait également primordial, pour la fluidité du trafic en agglomération, de réfléchir à un itinéraire alternatif au centre ville (liaison inter-quartiers contournant la ville par le nord le long du Tech) et de revoir le plan de circulation et de stationnements de la ville ainsi que l’itinéraire et les fréquences de la navette urbaine.

Réouverture de la voie ferrée

La réouverture, jusqu’à Céret, de la voie ferrée au transport des voyageurs nous paraît indispensable pour l’attractivité de l’ensemble du Vallespir (stations thermales, tourisme, trajets domicile/travail, déplacement de populations âgées). Nous oeuvrerons donc dans ce sens en mettant à dispositions les terrains pour l’implantation d’une gare et des stationnements nécessaires. L’entrée nord de la ville, sans mise en cause de la préservation des terres agricoles du Palau, nous paraît la mieux indiquée avec la perspective du nouveau pont qui permettra de capter également le potentiel de voyageurs de Maureillas.

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Réhabilitation des fontaines et création d’un chemin de découverte

Agriculture (6 juillet 2015)

Céret compte 570 hectares de surface agricole utile. Le secteur de l’agriculture représente 60 emplois (2% des emplois de la commune) répartis sur 95 exploitations. Ces données ont considérablement chuté lors de la décennie écoulée. L’essentiel des productions concerne l’arboriculture (cerisiers), la vigne et le maraîchage.

Une très grande partie se situe à l’arrosage et présente donc un fort potentiel agricole notamment avec la plaine du Palau comptant 150 ha d’un seul tenant particulièrement bien exposée, qui participe à l’identité de Céret. Ce potentiel subit pourtant la déprise agricole (friches) du fait des mutations patrimoniales et de la spéculation foncière sur les terres situées en bordure de l’agglomération. A noter également la présence sur la commune de nombreux jardins familiaux qui participent à la qualité du paysage urbain.

S’il est correctement valorisé, dans l’optique de productions « bio » de terroir labellisées en « circuits courts », ce potentiel agricole peut devenir un gisement d’emplois non dé-localisables. Il peut, par ailleurs, participer à la mise en valeur du paysage et de l’image de la Commune et aider ainsi à sa promotion touristique.

Nos propositions

Faire émerger un projet agricole global sur la plaine du Palau

Pour cela, il est indispensable de protéger et pérenniser la vocation agricole de l’ensemble de ce secteur par l’instauration d’un « PAEN*» (Périmètre Agricole Et Naturel), seule procédure capable de maîtriser le foncier (droit de préemption, remembrement) au seul bénéfice de l’activité agricole. Aider à l’élaboration, en partenariat avec la profession, d’un projet agricole global et structuré permettant de développer sur ce secteur des productions adaptées et labellisées (cerise par exemple) ainsi que l’agro-tourisme, d’y regrouper l’ensemble des activités agricoles (Coopérative fruitière, maison de pays pour la promotion et la vente des produits), de maîtriser sa qualité paysagère (règles architecturales et charte paysagère à élaborer). *(

Développer et valoriser les jardins familiaux

Réserver des espaces proches du centre bourg pour le développement des jardins familiaux et élaborer une charte de mise en valeur paysagère de ces jardins.

Pérenniser les canaux d’arrosage

Mettre en place, à cet effet, un partenariat avec l’ASA du canal d’arrosage pour les travaux d’étanchement et de confortement.

Entretien des espaces naturels contre les risques incendies

Création d’un troupeau communal ou intercommunal pour l’entretien des friches, landes et des forêts des Aspres

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Réhabilitation des fontaines et création d’un chemin de découverte

Politique sociale, santé et dépendance (6 juillet 2015)

SOCIAL

Céret, avec un taux de chômage important, des emplois précaires et une population vieillissante, présente un contexte social difficile, souvent porteur d’exclusion. La ville doit être attentive à cette problématique, lutter contre la pauvreté et les inégalités et engager une politique solidaire envers les plus démunis. Le principe de mixité sociale doit prévaloir dans l’organisation de la ville.

Le CCAS, qui est le levier de l’action sociale communale n’est aujourd’hui doté que de 0,5% du budget et compte un nombre de personnels insuffisant. Que dire du regroupement sur un même lieu (plateforme de l’ancienne gare) du centre d’accueil, du « resto du cœur »et des logements relais au regard du principe de mixité sociale et de plus situé en bordure de l’axe routier le plus circulé, vitrine de la ville ?

Nos propositions

Renforcer le CCAS en dotation financière et en personnel. Engager ce service dans une relation personnalisée envers son public.

Poursuivre la réalisation de logements sociaux avec l’exigence de la mixité sociale.

SANTE

En matière de santé, on se doit d’être attentif à ce que l’offre de soins sur la commune soit complète et sans rupture.

Nous entamerons donc un dialogue avec les structures et les professionnels de la santé pour atteindre cet objectif partagé, et nous engagerons un partenariat avec eux pour la mise en place des actions qui seront décidées.

DEPENDANCE

Maison de retraite

La Maison de Retraite de Céret, avec 107 lits et une centaine d’emplois, est la plus importante du Vallespir. Construite en 1969, agrandie en 1985, n’a plus aujourd’hui des locaux adaptés alors que tous les autres établissements publics associés (Arles-sur-Tech, Prats-de-Mollo, Saint-Laurent-de-Cerdans) ont été rénovés. Aussi, le nombre de demandes sur Céret diminue, les familles préférant se diriger vers des structures plus modernes.

Culture, patrimoine et traditions (6 juillet 2015)

Ce triptyque, participe fortement à l’identité de Céret. Il faut donc pérenniser et dynamiser ces trois domaines qui doivent intégrer l’objectif de développement touristique et économique de la ville.

Nous pensons qu’il faut agir, dans ces domaines pour une offre « d’excellence avec accès à tous », bilingue (franco/catalane), diversifiée et présente tout au long de l’année, en cordonnant et fédérant les énergies de chaque entité existantes (musées, médiathèque, associations culturelles et professionnels).

Nos propositions

Nous pensons que l’EPCC est un bon outil pour la pérennisation du Musée d’Art Moderne. Membres du Conseil d’Administration, nous y apporterons une contribution dynamique.

Nous devons faire revenir à Céret des artistes de renom, ou qui le deviendront, en créant des résidences d’artistes afin de poursuivre la grande histoire de notre cité.

La Capelleta pourrait fonctionner sur le même mode sélectif toute l’année et devenir une antichambre du Musée valorisant les artistes exposés et diversifiant l’offre compétente du Musée.

Nous mettrons en coordination les trois musées majeurs de la ville (Art Moderne, Music et Musée d’Archéologie) et organiserons un réseau de salles d’exposition polyvalentes.

Nous mettrons en place une collégialité de personnes engagées dans la « chose artistique » pour aider à la décision et aux choix esthétiques des projets publics.

Pour pérenniser notre particularité, nous devons fusionner les événements dans une même direction, tout au long de l’année. Tous les arts, notamment la musique et le théâtre, participeront à cet élan avec la même visée d’exigence.

Nous renouerons avec les grands festivals de musique.

Tout en respectant sa réalité traditionnelle locale, notre culture catalane sera valorisée et actualisée en s’appuyant sur le bilinguisme présent dans nos écoles, de la maternelle au Lycée, et en retissant les liens naturels avec la Catalogne Sud.

Vie associative (6 juillet 2015)

Constat

La ville de Céret est riche de 140 associations(culturelles, sportives, caritatives et de services) au sein desquelles se tisse l’essentiel du lien social de la Commune. Elles assurent, tout au long de l’année, l’animation de la ville mais aussi sa valorisation vers l’extérieur.

Cette richesse doit être pérennisée. C’est pourquoi la Ville, en fonction de ses moyens, assure annuellement leur subventionnement et met à disposition des locaux et moyens matériels pour leur fonctionnement.

Force est de constater que ce dispositif reste fragile, les moyens alloués restant à l’échelle du budget communal et pas toujours adaptés aux besoins des associations. De plus ces moyens ne sont pas toujours optimisés faute de mise en commun.

Nos propositions

Pour les associations qui nécessitent des infrastructures importantes et qui regroupent un nombre important d’adhérents, nous pensons qu’il faut s’orienter progressivement, avec respect des identités locales, vers des regroupements intercommunaux afin d’assurer un bon niveau d’encadrement et de moyens (clubs sportifs, musique, théâtre,…).

Afin d’optimiser les moyens mis à disposition, nous proposons de mettre en œuvre, de manière concertée et partenariale, une « maison des associations » où chacune pourrait y trouver un local et des outils communs.

Afin d’assurer une animation de la ville tout au long de l’année, nous pensons qu’il est nécessaire de recréer un comité des fêtes en charge de coordonner le calendrier des festivités de la Ville et d’assurer l’organisation des manifestations festives (carnaval, féria, festival de Bandas, etc.) Sur ce point, nous pensons qu’il est nécessaire de faire évoluer, vers plus de qualitatif, le « concept » de la Féria.

Implanter des panneaux d’affichages pour les informations associatives et politiques obligatoires

Education – Jeunesse

La jeunesse, c'est-à-dire nos enfants, représente l’avenir. Elle doit être prise en compte avec attention, dans toutes nos décisions et doit participer activement à la vie et au développement de la cité pour un apprentissage citoyen. Les difficultés rencontrées par cette jeunesse sont de plusieurs ordres : décrochage scolaire, rencontre avec les addictions, éloignement géographique de leurs centres d’intérêt, déficit d’animations, difficulté à rentrer dans la vie active. La collectivité locale peut aider à lisser voire résoudre ces difficultés en relation avec les institutions et les associations. C’est le sens de nos propositions.

Petite enfance

Une nouvelle crèche municipale est en projet sur la commune. Cette réalisation pourrait être complétée par une halte garderie pour l’accueil occasionnel des enfants.

Réaliser un projet « Nature plaisir et santé dans ton assiette » en association avec les personnels des écoles, les parents, les enfants et les élus, visant à introduire les produits bio et locaux dans les goûters des enfants et dans les cantines scolaires.

Adolescence

Mise en place d’une commission extra-municipale ciblée sur les problématiques particulières du Collège et du Lycée

Réalisation d’un lieu de rencontre intégré au projet de « maison des associations »

Associer les jeunes à la vie municipale et aux projets qui les concernent

Développer et diversifier le PIJ

Vie quotidienne et sécurité (6 juillet 2015)

Constat

Nos concitoyens subissent de nombreux désagréments dans leur vie quotidienne et au regard de leur sécurité :

  • manque de propreté, nuisances olfactives des containers enterrés d’ordures ménagères dont certains sont mal positionnés,
  • difficultés de cheminement sur les trottoirs (embarras, pavages),
  • déficit de stationnements, notamment les jours de marché,
  • difficultés de circulation en ville (plan de circulation incohérent),
  • difficultés d’accès pour les handicapés,
  • desserte insuffisante par la navette urbaine,
  • plusieurs points d’insécurité routière qui demeurent sans traitement,

Nos propositions

PROPRETE

Supprimer les containers d’ordures ménagères enterrés du centre ancien (nuisances olfactives, emplacements gênants) et assurer la propreté et le ramassage des ordures (après tri sélectif) par une équipe communale spécialisée. Conventionner sur ce point avec les restaurants du vieux Céret.

PIETONS

Etablir un diagnostic concerté et complet de la continuité de cheminement des piétons sur les trottoirs et des difficultés rencontrées par les handicapés, personnes âgées et parents avec poussettes. En déduire un programme d’actions hiérarchisées à réaliser. Remettre de l’ordre dans les autorisations d’occupation du domaine public

STATIONNEMENT

Etablir un plan global des stationnements autorisés de la ville (parkings et rues) et des stationnements sauvages lors des manifestations importantes (marché hebdomadaire, matches de rugby, féria, etc…). En déduire les besoins et un plan d’action et de gestion.

INSECURITE ROUTIERE

Etablir un diagnostic concerté et global des « points noirs » de la ville en matière d’insécurité routière. En déduire un programme d’actions hiérarchisées à réaliser.

DEPLACEMENTS

Etablir, en concertation, un nouveau plan de circulation de la ville à mettre à l’essai avant approbation.

Revoir et compléter les itinéraires et les fréquences de la navette urbaine pour une meilleure desserte.

SECURITE

Assurer sur l’ensemble de la ville une présence quotidienne de la police municipale. Coordonner par convention l’action de la gendarmerie et de la police municipale.

INFORMATION

COMMUNICATION

Dynamiser, mettre en cohérence et optimiser l’information communale de la population (bulletin municipal, site internet, panneaux lumineux, panneaux officiels et associatifs, accueils). Mettre à disposition du public un guichet affecté à la vie quotidienne avec main courante et suivi des affaires.

Finances - Gouvernance (6 juillet 2015)

Finances

L’analyse des budgets et des comptes administratifs de la commune, par rapport à la strate de communes équivalentes, amène les commentaires suivants. Les aides de l’Etat (subventions et DGF) vont considérablement diminuer à partir de 2015. Les produits vont donc globalement baisser. Certaines charges ont tendance à baisser, probablement sous l’effet de transferts de charges vers l’intercommunalité. Céret dispose d’un faible fonds de roulement qui lui empêche de saisir les opportunités qui se présentent et qui rend le règlement des fournisseurs assez tendu. L’endettement est en progression sous l’effet conjugué d’un fonds de roulement faible, d’une capacité d’autofinancement peu élevée et d’un investissement soutenu. Les bases d’imposition sont nettement supérieures à celles de la strate.

En conclusion, la situation financière de Céret est tendue avec un endettement qui progresse et la commune ronronne. On est loin de l’autosatisfaction proclamée par l’équipe actuelle.

Nos propositions

S’atteler à une gestion plus fine

Engager un plan d’économie sur les charges les plus importantes : stabiliser les dépenses de personnels, baisser les dépenses de gestion courante (énergie, eau, fournitures). Etablir un suivi plus régulier des dépenses, en mettant en place une comptabilité analytique.

Réorienter l’investissement

Préférer les investissements générateurs d’économie de charges (isolation des bâtiments, énergies renouvelables,…) et producteurs de richesses donc générateurs d’emplois (attractivité de la ville, agriculture, tourisme, soutien aux PME,…).

Rédigé par jean saseras